première fois que je fus pédé...
Me voilà un peu plus…comme des idées que l’on ressasse et des moments qui remontent de la cave des souvenirs soudainement. Les histoires des autres parfois vous parlent en écho de votre expérience personnelle (« Et on se dit toujours, en son fort intérieur, pourquoi ce con ma parlé de tout cela ! », et on encaisse en le rassurant lui et vous êtes pour le moins déstabilisé).
Lui c’était mon premier amour, enfoui sous la perte de mémoire voulue, il ressurgit du passé avec sa gueule anguleuse à souhait, avec ce que l’on aime au premier regard chez l’autre : son allure. Lui il l’avait à me faire chavirer et j’ai complètement coulé.
Ca a duré…Combien de temps déjà ? Trois ans – trois ans d’amour, de haine, trois ans où on n’avait pas était des anges.
Pourquoi les garçons va-t-on me rétorquer ? Pourquoi pas ? Ou plutôt par paresse d’aller voir ailleurs si la passion est intacte. Je n’ai jamais recherché le père, je n’ai jamais été bloqué au stade de l’adolescence ou tout autre histoires qui expliquerait que…
Même si j’aime bien me remettre en question perpétuellement, je ne vais pas chercher plus loin les raisons de mon affection particulière.
Enfin bref je l’ai aimé ce garçon, et à par lui, le désert affectif, des histoires foutus d’avance pour lesquels on ne se sent réellement pas dans le coup :
- Tu m’aimes ?
- Bof, ouais
Aujourd’hui en attente de renouveau, de printemps des amours, même en plein hiver, les plaisirs sexuels me laisse de marbre : je suis en berne ! Saunas, partouzes, backrooms, jardins publics, tous ces endroits qui sentent Eros et Thanatos ne me font plus envie.
Un peu fleur bleue, tellement sensible, je cherche l’homme de mes cinquante prochaines années, chiche ?