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Riposte - le journal de Bertrand D.
1 janvier 2006

Lettre d'amour :Le jour où il est parti avec une postière

J'écris pour ne pas flancher, devant cette incompréhension pure qui nous pousse vers la fin de l'histoire. banquable_du_coeur_plus_que_de_raisonQuel a été le déclic de cette sortie ? Je n'en sais pas encore les tenants et aboutissants.

Peut-être la fatalité, et la poisse qui me colle aux basques que tu as voulu fuir. Je n'étais pas assez "reluisant" a ton goût, pas assez "banquable". Tu n'as pas cru en moi, voilà.

Et tu me la fait savoir par des moyens les plus crasses, le silence, les petits gestes et petits mots au détour qui font mal, je n'y ai pas réagi, je suis trop poli et trop respectueux, sûrement.

Reprends tes photos, tu m'as dit. Là où ca fait mal tu as appuyé, comme un tortionnaire tout au long de la journéee, tu as joué au jeu de la phrase qui tue parce que tu ne pouvais faire autrement. Tu ne pouvais pas terminer l'histoire d'une phrase, pas le courage !

Et tout cela je le comprends, qu'aurai-je fait à ta place ? Rien, tout autant que toi, peut-être pire.Je n'en sais rien, je ne sais q'une chose c'est le regret qui va nous prendre. Le regret de ne pas avoir été jusqu'au bout et j'espère au plus profond de moi, que tu me regrettas. Et cette situation m'amène à redoubler d'effort pour réussir ma vie, plus qu'une situation de postier à 2000 euros par mois, bien plus, oui, juste pour te prouver que je valais le coup.

Et un jour je reviendrai te voir, nous aurons vieillis, toi plus que moi, et je te montrerai ma victoire, si j'en ai le courage d'ailleurs, car je parle mais comme je te l'ai déjà dis je suis respectueux et mes sentimentrs resteront intactes envers toi.

Oui je t'aime au plus profond comme tu m'aimes et je n'ai pas peur de mes sentiments, ni de les avouer. On espère toujours que la situation change, quand elle a pris un mauvais tour, et bien j'espère que tu changeras d'avis et que tu écouteras un autre chant. Et que tu arrêteras d'être gérontophile à un moment ou un autre et que tu comprendras tes intérêts, relire le poème de Ronsard sur la vieillesse.

Je fais pas de morale, je hais la morale. Je balance tout ce que j'ai sur le coeur et cela me permets de vivre en paix même s'il me reste des tas de questions, et tu m'en pose pas mal, surtout les problèmes. genre qu'est ce que j'ai fait pour arriver à ce stade ? Qu'est ce qu'elle a de plus que moi ? 'Fin bref la ritournelle habituelle quand on se sent trahi.

Mais bon, quel avenir désormais, tout va s'enfuir, comme une autre histoire, même si je suis persuadé que l'on est différents des autres, ensemble ! Les coups de fils vont s'espacer, s'estomper. Que nous restait-il de nous ces temps dernier, une après-midi à Bethune avec une pause "baise", bien il n'y en aura plus. J'ai trop espéré que cela soit autre chose que du cul, mais je me suis trompé, je suis trop naïf ! Donc plus de rendez-vous....plus rien en somme, mais cela viendra naturellement, quand on a plus rien à se dire, on ferme le ban.

Je regretterai Berthe, c'est triste, je ne la reverrai plus et je m'en veux déjà, c'est ainsi, elle est liée à notre histoire et l'histoire ne sera plus. Quel gâchis !

voilà, dis moi quelque chose, parle, ne me laissse pas sans réponse, sans mot dire dans unn monologue. Putain réveille toi !

Je voudrai un souffle nouveau, un répi, ujne chance de me remettre. J'ai plus goût en ce moment, je suis si seul, complétement usé par 3 années qui ne ménent à rien.

le 02 Août 2002- 16 Août 2005 ci-gît notre histoire. Qui pour la ranimer ?

A toi, à nous.

Je t'embrasse, Bertrand

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