Encore une tritesse qui s'échappe de son carton
A Arnaud, quelque part sur 2002
C’est l’hygiène des mauvaises pensées
Les envies s’évacuent au bout du jour
Et le stress s’en remet à la nuit
Soulève la couverture de pudeur
Et pleure gamin, pleure
Le reflux des larmes fera du bien
A ton âme malade de ne plus avoir
Souffert autant
Tu la sens la crise ? Elle est fidèle
A tes cauchemars les plus vils
N’y pense plus, soulève ton cœur
Et rends le plus heureux
Allège toi et pense que tout est aussi
Dur qu’avant,
Sauf que ton avis n’est plus le même
Tu le sais désormais
Dans ce combat permanent
Quand le stress pèse
Le silence dort
J’ai ta tête entre mes mains
Et ta joue sous ma poitrine
Que te serre cette étreinte,
Ne respire plus
La lumière verte va nous assaillir
Seuls, dans ton imaginaire, les voix
S’apaisent, le mal se dénerve et s’en va
Je suis là dans la plus petite mort qu’il soit
Dans ton réconfort
Endors-toi et remet toi à un rêve
Qui n’appartient plus qu’à l’outre-tombe
Sans toi, sans lui
Je crèverai bien salement
Le monde tournera bien mieux
Débarrassé de tout notre poids
Extase, phantasme
Je t’imagine et je ne puis que cela
Toi dans ta prison
Je t’emprisonne dans mon songe