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Riposte - le journal de Bertrand D.
26 décembre 2005

Danser et mourir plus que de raison

Nous sommes fin des années 70, la menace du sida ne pointe pas encore son nez, et chacun de ce New-York rêvé s'envoie en l'air dans la déchéance la plus mondaine et crasseuse en même temps.
Chaque époque à ses galères, aujourd'hui l'interdit de baises sans risques de mort, hier la honte à son degré ultime que l'air ne peut plus recracher ce restant de haine sans polluer définitivement l'air ambiant.
C'est dans cet atmosphère déjanté que nous entraîne Holloran et ses personnes du "danseur de Manhattan", une oeuvre que je viens de terminé ce soir dans le train m'emmenant de Lille à cambrai et dont je conseille la lecture, aux nostalgique trop jeunes pour cette époque ou aux amateurs de prestige dans la démence... Il faudrait des Malone un peu partout, d'ailleurs ne le suis-je pas un peu ?
holloran1"Livre-culte des années quatre-vingt enfin réédité dans sa version intégrale, chef-d'œuvre littéraire et document de premier plan sur la culture gay d'avant le sida, Le Danseur de Manhattan dépeint un âge d'or révolu, celui d'une fête permanente, sans tabous ni contraintes.
Depuis qu'il a découvert son homosexualité, Malone, jeune homme de bonne famille d'une extraordinaire beauté, erre dans New York à la recherche de l'amour absolu. Guidé dans les méandres du milieu underground par Sutherland, une folle flamboyante, Malone s'enivre de plaisirs neufs, goûtant frénétiquement aux drogues, au sexe et à la danse. Des boîtes de nuit de Manhattan aux orgies extravagantes de Fire Island commence alors une lente déchéance dont l'issue ne peut être que la rédemption ou la mort...
À la fois lyrique et poignant, ce roman au réalisme cru dit toute la souffrance d'un homme en quête de pureté dans un monde
d'apparences où les rires tonitruants étouffent les larmes de désespoir.
"

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